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| Hêtraie |
de la chanson
de Jean Ferrat : "la montagne"
A vos guitares....
DFCI
bête et cruelle
La raison d’une telle piste, pardi,
C’est de pouvoir sauver des vies,
Encore faut il qu’il y ait danger;
Or ici à ce que l’on sache,
Y a p’t-être que les hêtres avec « h »
Qui risquent gros pour leur santé.
Le feu
Lorsqu’il se rapproche des maisons,
Qu’il saute de buissons en buissons
On peste qu’il y ait tant d’herbes hautes ;
Autour des hameaux, des villages,
Débroussailler serait bien sage,
Et ne pas le faire, une faute.
Vraiment,
cette montagne est belle,
Ne balafrez
pas sa forêt
D’un
boulevard bête et cruel,
Et pour
quels vrais intérêts ?
Quand l’bouche-à-bouche n’a rien donné,
On fait vite appel aux pompiers
Pour tenter d’ ranimer la flamme ;
Alors est-ce vraiment étonnant,
Que sur ce dossier si brûlant,
Leur « colon » porte l’oriflamme
La foudre ?
Pour sûr partout elle peut tomber,
Et l’arbre qu’elle aura frappé
F ‘ra cendres et fumées vulnérables;
Mais les hêtres ont ça d’ singulier,
Qu’ils se consument, seuls sur leurs pieds,
Ignorant souvent leurs semblables.
Oh
oui, que cette montagne est belle,
Ne saignez
donc pas cette forêt,
D’une
avenue bête et cruelle,
Dîtes
nous pour quels vrais intérêts ?
Maintenant, si nous sommes terre à terre,
Leur exploitation forestière
Ne gagnera jamais des millions;
Et l’endettement de SIGOTTIER
C’est parti pour un siècle entier
Et ce malgré les subventions
L’argent ?
Parait qu’y en a plus dans les caisses,
Et c’est bien là que le bât blesse,
Le Conseil Général qui banque ;
A misé comme au casino,
Sur un seul coup tous ses Euros,
L’avenir est « noir, impair… et manque » !
Alors,
si cette montagne est belle,
N’défigurer
pas sa forêt,
DFCI,
bête et cruelle,
Et au
nom de quels intérêts ?
Leur tourisme »vert » à vrai dire,
N’a ni passé, ni avenir,
Mais sera pris qui croyait prendre ;
Quand il ne reste plus de boulot,
Que les chênes se brisent par manque d’eau,
La colère promet de s’étendre.
Les quads ?
Ces 4X4, chevaux mécaniques ,
Poussières d’étincelles électriques,
De vrais dangers là où ils passent;
Si bien que gibiers et chasseurs,
Face aux «ATTILA » des hauteurs,
Sont griffes dehors, ou bien trépassent.
Puisque
cette montagne est belle,
Debout,
protégeons cette forêt !
A cette
trouée soyons rebelles,
Du BUECH
défendons les attraits !
Ramon
